1 juillet 2015
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c'est l'ombre de l'épaule
et la ténacité du parcours qui ne cesse de retourner à sa source
c'est un arrondi de mémoire
où chacun se renferme sans poser de questions
malgré les déchirures, les amertumes, les songes creux
et puis encore, encore,
le chemin des bras retient le berceau et la terre
où s'est fiché le temps,
où s'est fiché le camp des vagues scélérates,
qui joignent leurs sillons durcis au dessus du naufrage
un espace labouré dont on ne sait
s'il coule ou s'il demeure,
de loin en loin, d'os en os
de sang noir en sang noir
dont la couleur n'a rien à faire
sinon une monnaie donnée au sacrifice
de ce qui viendra après coup