On range ses armoires, on ne sait pas ce qu'on y trouve.
En l'occurrence un article de presse que j'avais écrit au temps où j'étais correspondante du journal Ouest France à NEVEZ ( Finistère sud)
Aout 1974 (oui ça ne date pas d'hier) : manifestation de touristes excédés par le mauvais approvisionnement en eau dans les campings. J'envoie à la rédac un article qui reflète mes positions écolos de l'époque (mais oui !) assorties d'une analyse (prémonitoire ?) sur l'avenir du tourisme dans cette charmante bourgade de la cote sud.
A ce jour, il n'y a plus ni pêcheurs, ni agriculteurs à Nevez, mais toujours plus de résidences secondaires, et une population vieillissante, comme partout sur la côte.
Je ne me vante pas d'avoir eu (un peu) raison. J'en suis triste, plutôt. Avec, tout de même, une fierté rassurante pour la constance de mes engagements...
Tout en me disant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, et que tout le monde s'en fiche un peu, non ?