Maintenant. Cadeau éphémère de la seconde traversée
Maintenant. Rien ne tient que le seul désir d'être
Un présent de sable qui vaut son pesant d'or.
Présent. Échange. Larme sur le carreau pour arrondir le ciel
Souffle d'air en équilibre d'inspiration.
Soixante fois par minute. Ou plus ou plutôt moins. Sans s'arrêter pourtant. Sans vouloir plus que l'égalité du silence avec le tohubohu des douleurs arrachées
Le présent n'est pas un vœu. Il ne parie pas sur l'avenir.
Il est passé sans bruit.
A laissé le matin ouvert sur d'autres questions, d'autres grains de sable en travers des machines, d'autres rayons sur le miel d'une main qui se cherche, d'autres lunes de ce soir-là. Justement.
Et puis. Il n'est plus rien
A nous, donc, de choisir ?
A tout prendre, je ne choisirai pas.
Abondance. Trop plein.
Présente ! Cela suffit.