24 février 2019
7
24
/02
/février
/2019
15:32
l’œil coupant décharne toute vie jusqu'à l'aiguille
il n'y a pas de ciel, rien que le vent
il n'y a pas de traces, rien que le sang indien colorant la terre assoiffée
j'ai cherché les Mohaves, les Paiute, les Chemehuevi, les Chumash, les Tipai, les Taaqtam, les Kawaiiasu
j'ai cherché l'arbre tordu qui disait le chemin. celui là-même qui hachait le vieux monde
j'ai trouvé le froid inconnu d'une beauté sans mélange
cela suffira-t-il à raconter l'histoire ?