3 septembre 2020
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16:26
L’arbre qu’on appelle flamboyant, je l’ai vu, et le rônier, le palmier, le kapokier, le manguier à la rondeur majestueuse.
Mais ... je voulais le baobab imaginé, colonne vertébrale des paroles et des âges, orage émergé des matières chaudes que le temps fixe en puissance, arbre de peau de ciel dérobé aux dieux mères
Au centre du monde, au centre du village, au centre de la terre épouse, le baobab griffe le sol, rampe en volupté et tire sa force gigantesque d’un sang de latérite qui s'élève en verdoiement, qui n’oublie ni le ciel, ni la terre, ni la bonté, ni la brutalité
Je n’ai pas vu de baobab couché