Sortie ce matin premier avril à six heures. Visite à pied de la petite ville sur des ponts branlants, dans des quartiers où les grands hôtels côtoient des chemins de cabanes
Près du temple les femmes attendent le passage des bonzes pour leur offrir des nourritures terrestres, le soleil se lève, il fait doux. Je m'assieds sur une pierre pour les regarder.
Dans l'autre rue des fillettes vont à l'école en vélo. Entre les moinillons et les écolières quel destin choisir pour être heureux ici ? Qui choisit ? Les parents, l'état communiste, ou la puissance religieuse ?
Sur le toit de l'hôtel les montagnes m'entourent, silhouettes fantomatiques et bienveillantes. Elles semblent immortelles, détachées et protectrices
Devrais-je leur dire merci ?