chère « ANISARA », merci pour ta lettre, une lettre pour cette race, une lettre pour ce peuple, une lettre pour cette communauté, une lettre pour nous tous enfants du TOGO.
j’écris cette lettre en réponse à ta lettre à mes frères, à moi et a tous ceux épris de LIBERTE, D’AMOUR et de JUSTICE.
j’écris ceci parce que toi et nous aujourd’hui nous sommes « UN ».
et j’écris ceci parce que je voudrais te dire que demain loin de toi, ce peuple vivra fort de tes écrits, de tes pensées, de ton rêve, de tes larmes et de ton silence ; car tu nous auras enseigné d'un autre que toi que la dignité d’un homme vit à travers des écrits.
un jour je te conjure que tous ici nous deviendront des « ANISARA », pas ceux de ces lointains d’illusions, ni de ces nations hivernale mais ceux de ces montagnes, de ces vallées, de ces plaines chaudes et de ces rives qu’un jour tu es venue ici explorer.
rassure toi : demain nous serons tous heureux de vivre surce terroir, cette culture à nous qui est cette acceptation de l’autre sans distinction et celui de ton enseignement qui est l’acceptation de soi, parce qu’il y va de notre dignité.
pour nous le rêve : non le paradis ou l’eldorado mais le quotidien de mes frères et de moi ; de ces jeunes gamins de Defale jusqu’aux massifs, qui nous fait penser tout le temps à ce monde, à cet autre coté qui n’est pas à nous et qui ne nous acceptera sans doute jamais; mais nous, avons l’espoir.
Le monde comme il va.
un jour mon jeune frère WASSIOU t’a écrit : "comme les cinq doigts de la main, on ne sera jamais égaux», ces peuples comme ces nations ; mais nous voudrions aussi vivre le dessous.
demain est proche !
merci pour tout, pour cette lettre pleines de mots, de mots qui réconfortent, de mots qui choquent, de mots qui pleurent et de mots qui dansent.
sache que chaque jour beaucoup de mes frères voudrons te lire car c'est aussi une première de ce genre dans l’histoire littéraire de notre pays.
merci aussi à tous ceux qui ont participé à l’aboutissement de ce livre riche en mots et réalité sociale.
merci à toi dominique. infiniment !