24 septembre 2009
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après la célébration de la négritude, mot imaginé par Césaire avec la complicité de Senghor et Damas, les afro-américains dans les années 60 inventèrent la formule "black is beautiful".
Des panthères noires montraient les dents après avoir été trop longtemps pliées sous le joug de la captivité et du mépris de l'homme blanc
loin de moi l'idée de revendiquer une fausse appartenance et une histoire qui n'est pas la mienne
même si j'ai dit , ici et ailleurs, que cette correspondance avec le noir m'a rendu l'Afrique si familière au premier regard que je m'y suis, bizarrement sentie plus chez moi que nulle part ailleurs
juste dire qu'il y a quelque part en moi (en beaucoup d'entre nous ?) cette noire panthère qui sommeille
chargée des maléfices attribués par notre occident à l'obscur, au sombre, au nègre, à l'impur, à la mort et au deuil symbolisés par la couleur noire
les jeunes gothiques d'aujourd'hui, les romantiques de toujours, les philosophes ou les poètes ne renient pas cette part d'un obscur héritage, qui n'est pas le satanique ou le nauséabond que certains ont détourné à leur profit, mais le seul abandon à tout ce qui nous échappe en nous, le ça freudien peut être, et qui prend parfois l'apparence séduisante et soyeuse d'un animal fondu dans la nuit de nos jungles intérieures
peut être vorace
peut être locace
mais aussi réel que le jour où la nature solaire nous convie chaque matin
animal de nuit et de fourrure, qui ne me dévore pas
mais ronronne en gardienne fidèle et protectrice
ne pas oublier que le noir est le drapeau de l'anarchie
celui en moi qui n'accepte ni dieu ni maître
ni chaine ni cage d'aucune sorte
jusqu'à la mort
Des panthères noires montraient les dents après avoir été trop longtemps pliées sous le joug de la captivité et du mépris de l'homme blanc
loin de moi l'idée de revendiquer une fausse appartenance et une histoire qui n'est pas la mienne
même si j'ai dit , ici et ailleurs, que cette correspondance avec le noir m'a rendu l'Afrique si familière au premier regard que je m'y suis, bizarrement sentie plus chez moi que nulle part ailleurs
juste dire qu'il y a quelque part en moi (en beaucoup d'entre nous ?) cette noire panthère qui sommeille
chargée des maléfices attribués par notre occident à l'obscur, au sombre, au nègre, à l'impur, à la mort et au deuil symbolisés par la couleur noire
les jeunes gothiques d'aujourd'hui, les romantiques de toujours, les philosophes ou les poètes ne renient pas cette part d'un obscur héritage, qui n'est pas le satanique ou le nauséabond que certains ont détourné à leur profit, mais le seul abandon à tout ce qui nous échappe en nous, le ça freudien peut être, et qui prend parfois l'apparence séduisante et soyeuse d'un animal fondu dans la nuit de nos jungles intérieures
peut être vorace
peut être locace
mais aussi réel que le jour où la nature solaire nous convie chaque matin
animal de nuit et de fourrure, qui ne me dévore pas
mais ronronne en gardienne fidèle et protectrice
ne pas oublier que le noir est le drapeau de l'anarchie
celui en moi qui n'accepte ni dieu ni maître
ni chaine ni cage d'aucune sorte
jusqu'à la mort