il n'y a rien à retenir d'Atacama
qu'un dialogue entre vent et cavité de l’œil
je n'avais qu'à me laisser traverser
par la fulgurance du froid d'aube et le démenti du zénith absolu
on ne gagne rien à cette solitude, on n'y perd pas non plus
on reste écartelé de contrastes immuables sur l'espace de pierres que le temps lui même a déserté
au retour je répétais ce mot : "nostalgie de la lumière" (qu'il me fallait trouver en écho dans le film de Guzman )
sans histoire, sans mémoire, il ne dit rien de plus que sa seule beauté
et l'impression des chiffres virtuels sur un sablier d'infini
où c'est l'autre qui me retient
me pétrit, me dessèche et me stérilise à jamais dans le vide
où questions et réponses sont une même voix
voir la bande annonce du film de patrice Guzman "nostalgie de la lumière"