Deux fois passée à Kiev, entre deux bus, entre deux trains...
la première fois, visite à la Laure des Catacombes (ensemble monumental d'églises, de couvents, de popes, et tutti quanti). Au retour, visite plus aprofondie du reste de la ville.
Impressionnée par le métro, par la quantité d'églises aux bulbes dorés (pas vraiment détruites par le communisme, donc ? .. on me dit que certaines ont été récemment reconstruites. Bon !) et par la grandeur austère des batiments et des avenues.
Kiev est bâtie en profondeur.
A cause des rigueurs de l'hiver et pour éviter les accidents malgré la faible circulation automobile, chaque avenue se traverse de façon souterraine. On monte et on descend beaucoup d'escaliers !! Ces passages sont animés et remplis des commerces les plus divers, plus accessibles sans doute durant les saisons froides.
Kiev, érigée par dessous, surgissant de la tourbe.
Flèche jaillie des catacombes, statues, coupoles,
underground assailli de bougies et de spectres que les talons aiguilles des petites fiancées étoilent en cadence.
Je cherchais la grande porte des tableaux de Moussorsky.
Sous quelle arche de béton soviétique ? sous quel charroi de fleuve métallisé ?
J'en suis sortie par la petite porte du compartiment, et du "koun koun" des essieux.
je suis sortie vers le mot fin du sommeil qui chantait la ferveur et le chaos
impression , parfois , de ville désertée, sous le poids d'on ne sait quoi ?