Partir le matin vers "Unter den Linden" (sous les tilleuls), avenue emblématique de Berlin pour passer "à l'Ouest" par la porte de Brandebourg. Succession de bâtiments démesurés, ministères, musées, opéras, universités, déposés là par les strates successives...
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Bus de nuit vers la Scandinavie, il y a quelques années, lueurs nocturnes et briques alignées. C'est Hambourg, vite traversée. Pour retrouver un jour les canaux glauques, le port immense, l'attirance du lointain. Car les villes ne parlent pas, elles appellent....
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la ville qu'on voit, la ville qu'on cache, et celle qu'on se raconte la ville qui sombre à la limite des anciennes splendeurs et s'éloigne vers la mer oubliée les habitants sont loin du jour, les passants ne passent plus il reste ce qu'on a cherché, là-bas,...
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parce que nous aimons ce que nous construisons parce que nous ignorons ce que nous détruisons parce que. c'est un port sous l'envol du béton une aire de l'inutile un florilège de boites empilées c'est un port et c'est encore un rêve comme nous les voulons...
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ceux qui partent ceux qui restent tous les mêmes à vouloir rattraper le temps qui fait sa malle où l'on n'emporte rien que des illuminations, des chimères, des regrets et puis il advient le grincement d'un train sur les rails infinis et le bout de la...
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ils sont là, ils dansent le rythme et la voix du griot emportent la tiédeur tout bouge mes pieds à moi : immobiles mon corps : figé ce qui bouge est en-dedans montée de voix aériennes, couches empesées de silences qui craquent et s’élèvent feuilles à...
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musiques tournantes ou fumées acides mots lâchés du mépris ou du silence flâneries des oiseaux souverains ou poussière de villages chaque jour aspiré s'envole vers l'ailleurs car il y a là bas tout ce qui n'est pas nous tout ce que nous ne voulons pas...
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En pensée avec tous les enfants de partout écrasés sous les bombes La guerre ça fait mal, la guerre ça tue. L'engagement des artistes peut sembler dérisoire. Leur expression ne console pas de tout, mais elle laisse un espace disponible pour une autre...
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la masure ruinée qui nous cadre n'est pas une masure c'est la grange qui abrite nos vacances ça n'empêche pas l'élégance - dit ma mère - qui nous gante et chapeaute de frais pour le dimanche à l'église du village, puis le repas à "l’hôtel du cheval blanc"...
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je dis Fleuve, Majuscule, je dis rêve embarqué sur un temps qui se fait déjà loin je dis qu'il faut aimer le monde, tout le monde, avant de le connaître je dis que la mère des fleuves est mère et profondeur du rêve je dis que mon désir s'est aliéné avec...
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Mon ami Schubert, j'écoutais ton quatuor N°13 en la mineur, et ma main courrait sur le papier pour gribouiller des sons noircis venus des profondeurs. Que j'ai voulu graver, comme ta musique, gravée, attachée aux cordes étendues que tu fais vibrer depuis...
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Chroniques, poésies, photos, créations pour illustrer mes voyages, mes rencontres avec les humains solidaires, avec l'Art et les cultures, ici et partout ailleurs. Livres parus à ce jour : "lettres d'Anisara aux enfants du Togo" (Harmattan), "Villes d'Afrique" et "Voyager entre les lignes" (Ed. Le Chien du Vent)