La vieille femme a dit : merci, fils de m'avoir si bien remplie
Pendant que moi je suppliais: ne nourrissez pas , s'il vous plait, la bête de l'Intérieur
L'Intérieur raconte le pied sur lequel on a commencé à danser
Remplir - ou vider - taper en cadence pour faire sortir l'encombrement ou - bourrer un espace sans fond que le temps ne retiendra pas, de toute façon.
De quel coté avons nous commencé le pas de deux ?
Femme : destinée au plein ? Homme: consacré au vide?
Ah, laissez moi cracher les simples vérités, ai-je encore crié, tandis que la vieille femme sans mémoire souriait, et plus elle semblait claire, plus je vomissais et la bête, et l'Intérieur, parcourue d'eau salée, humide et rosée de froideurs printanières, balayée de vents sans accrocs
Qui pense à l'Intérieur comme vide inconséquent ne finira pas de s'apesantir, mais ne sera ni terre, ni sable, ni roche
Rien que le mensonge d'une fertilité recomposée, toujours inutile, éreintée de promesses
Tandis qu'un autre restera droit de transparence et de refus : pas de richesse, pas de matin vorace, pas d'entonnoir pour forcer le gavage
Néant d'un corps écorce, d'où suinte alors parfois,
Une faible laitance, une gomme de mots silencieux, une larme unique
Et désolée