à ces échos d'Henri Michaux ou de René Magritte c'est une ville dérangée qu'on ne dérangera pas une ville enfermée qu'on surprend en plein vol car la ville de tous les ciels encombre les étoiles et déconstruit l'image de briques et de broc que le puzzle...
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Elle, fragile face à l'ambiguité des passions Elle, pure essence d'une idée que l'histoire n'achève pas Elle me dit : "tiens bon quand la colère s'embrase" Elle dit aussi : "la mort est blanche quand tout le sang s'est vidé de lui-même" Elle, seule. Survivra-t-elle...
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c'est au petit matin qu'il faut prendre la mesure de l'éloignement le froid cisaille la nuit sans sommeil et porte aux nuages qui s'emmêlent des reflets d'eau et de désert paradoxal on ne sait où aller pour échapper au vent tandis que la ville, les rues,...
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la voie, qui vertement se déshabille souligne l'imprécision du trait et ne s'attend à rien d'un au-delà connu où, tout au bord du quai une ville se penche en elle-même et se rêve ou s'invente en elle-même en équilibre sur le rail de fer elle, aimante,...
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sous ce titre ésotérico arithmétique, se cache le résultat très sec et dénué de poésie d'un bref espace de vie intense, intérieur et collectif, où nous fûmes tous emportés dans le même élan. la politique est cet acte rude et passionnel on se lance des...
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un temps de jonquille un parfum d'herbe coupée le jour s'illumine ah! mon camelia constellé de bouches roses chanson de printemps j'ai vu ses couleurs enlacer le bleu de mars devant ma fenêtre D'autres haïkus, de toutes les saisons sur ce lien
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ce pourrait être comme si un bateau se détachait du port et tombait, et tombait comme ne tombent jamais les bateaux qui s'éloignent et se perdent au delà, mais de quoi ? dans ce rêve il n'y a que des chutes des trous des regards au fond des puits ah !...
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je ne fais pas de politique je suis politique comme nous comme tous qui, sans le savoir, sauf enfant loup, enfant sauvage, enfant non social, non sociable comme lui qui au coin des rues faisant la manche pleure de temps mal soigné, mal épaulé comme la...
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Revenir à soi, quelquefois, dans le tourbillon des esprits croisés; comme on dit des ligaments croisés, ceux qui nous font plier la jambe. Revenir à soi... ne pas plier ! Paris s'enivrait de signes aléatoires j'étais là, il y a longtemps, ou dans un autre...
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je viens d'un temps soucieux de sa couleur d'un monde clos qu'un seul poing a brisé sur ma nuque je venais de partout et ne savais pas ce qui en sortirait le soleil était une rose vivace et ses membres s'étiraient jusqu'à la mer sans calcul je vins et...
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j'ai reçu d'un ami ce courrier évoquant une lettre parue dans "libération", signée d'une belle brochette de vieux ex-ministres, dont je reproduit ici l'intégrale avant de donner ma réponse ... et je rappelle d'abord cette phrase bien connue de Rabelais...
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Chroniques, poésies, photos, créations pour illustrer mes voyages, mes rencontres avec les humains solidaires, avec l'Art et les cultures, ici et partout ailleurs. Livres parus à ce jour : "lettres d'Anisara aux enfants du Togo" (Harmattan), "Villes d'Afrique" et "Voyager entre les lignes" (Ed. Le Chien du Vent)