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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 11:31
La route surgie
du jour passé sans encombre
déplie la lumière
 
 
champs de Colza, route de Cadol, Melgven
champs de Colza, route de Cadol, Melgven
champs de Colza, route de Cadol, Melgven

champs de Colza, route de Cadol, Melgven

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29 janvier 2023 7 29 /01 /janvier /2023 16:47

nous avons toujours besoin, finalement, que le trait existe, que la couleur se répande, que la rage se dessine, que le monde sorte de nos têtes

pour revenir à lui

pour devenir celui que nous avons créé,  voulu, inventorié

durant le temps infime qu'il fallait pour le faire transparaitre

même s'il était mort-né

collages sur monotypes
collages sur monotypes
collages sur monotypes
collages sur monotypes
collages sur monotypes
collages sur monotypes
collages sur monotypes

collages sur monotypes

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24 novembre 2022 4 24 /11 /novembre /2022 15:02

Parce qu'ils naquirent de l'obscur enchevêtrement des combats

veilleurs d'ombres et de silences infiltrés

Parce que l'on fit un mur qui bardait l'océan

Parce qu'on laissa durcir aux marées les morts innombrables

 

vint comme toujours un autre temps

 

la lumière a redonné couleurs au barrage des oiseaux

à ce qui tient des flux des reflux

la paix des armes tues

la paix des couleurs nues

la paix des bombes sans armures

des arts sans autres murs

que la douceur imaginaire et l'infini des soirs

blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022
blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022

blockhaus graphés dans l'Ile de Ré - octobre 2022

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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 16:51

 

Une publication de poèmes et d'images sur Calameo, pour explorer les villes de 3 continents, avec le hasard pour guide et le bonheur de la découverte en bandoulière ...

cliquer sur ce lien pour feuilleter l'album et lire les textes

https://fr.calameo.com/read/0068311960d5d2133cb3e

Rotterdam - Mai 2022

Rotterdam - Mai 2022

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8 juin 2022 3 08 /06 /juin /2022 12:22

ce qui se rencontre, et ce qui se raconte.

ce qui étonne, et ce qui interroge

ce qui est là, et ce qui se devine

l'image, l'histoire, la confrontation,

La question des mondes incertains

que les villes déplient sur leurs carapaces d'artifices

la beauté de l'inattendu

Brême - 1er Mai, juste un peu de rouge
Brême - 1er Mai, juste un peu de rouge

Brême - 1er Mai, juste un peu de rouge

Berlin - tout est possible ?
Berlin - tout est possible ?
Berlin - tout est possible ?
Berlin - tout est possible ?
Berlin - tout est possible ?
Berlin - tout est possible ?

Berlin - tout est possible ?

Hambourg - palmiers en plastique, grues, statue de Bismarck
Hambourg - palmiers en plastique, grues, statue de Bismarck
Hambourg - palmiers en plastique, grues, statue de Bismarck

Hambourg - palmiers en plastique, grues, statue de Bismarck

Utrecht - le mélange des genres (cathédrale, canal) - Prague - jardin du Sénat
Utrecht - le mélange des genres (cathédrale, canal) - Prague - jardin du Sénat
Utrecht - le mélange des genres (cathédrale, canal) - Prague - jardin du Sénat

Utrecht - le mélange des genres (cathédrale, canal) - Prague - jardin du Sénat

Hambourg - Auberge de jeunesse dans le quartier Sankt Pauli

Hambourg - Auberge de jeunesse dans le quartier Sankt Pauli

Rotterdam - sur les quais, oiseaux de fer, oiseaux de plume
Rotterdam - sur les quais, oiseaux de fer, oiseaux de plume

Rotterdam - sur les quais, oiseaux de fer, oiseaux de plume

Le grand marathon de Prague le dimanche 8 mai 2022 !

Le grand marathon de Prague le dimanche 8 mai 2022 !

Rotterdam et Prague - miroirs
Rotterdam et Prague - miroirs

Rotterdam et Prague - miroirs

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3 juin 2022 5 03 /06 /juin /2022 10:51

le nom de Prague résonnait d'un passé meurtri de chars, de printemps écrasé, de douleurs insoutenables. J'étais nourrie des films qui fleurissait dans l’espérance, c'était l'année de mes 19 ans.

le nom de Prague était Bohème, il devenait l'état de lieux qu'il fallait parcourir pour une vie sans complaisance et sans objet.

le nom de Prague était Moldau, dont les accents emportés avaient fixé le tracé d'un fleuve musical toujours ami.

et puis

il y eut la gare encombrée de bus, les échangeurs désordonnés, les immeubles roses et les foules animées

il y eut la Vltava aux rives abruptes, les ponts innombrables, les mille clochers, les cimetières, les adieux tragiques, les souvenirs réalisés

j'étais donc là, submergée d'images trop belles, ou trop conformes, ou trop soumises à l'avidité des étrangers qui se pressent  dans les ruelles, comme on visite une vieille parente qu'on reconnait à peine

et puis

Kafka

l'homme vide et dense de métal poli

l'homme du sourire absent

l'homme semblable de la fraternité

Kafka de Prague chuchote l'essentiel

ce qu'on n'oubliera pas.

 

 

riche et monumentale
riche et monumentale
riche et monumentale
riche et monumentale
riche et monumentale

riche et monumentale

Vlatva (Moldau en allemand)
Vlatva (Moldau en allemand)
Vlatva (Moldau en allemand)
Vlatva (Moldau en allemand)

Vlatva (Moldau en allemand)

ruelles
ruelles
ruelles
ruelles

ruelles

entrevues
entrevues
entrevues

entrevues

synagogue espagnole, cimetière juif (quartier Josefov)
synagogue espagnole, cimetière juif (quartier Josefov)

synagogue espagnole, cimetière juif (quartier Josefov)

souvenir de Jan Palach (16 janvier 1969)

souvenir de Jan Palach (16 janvier 1969)

Franz Kafka

Franz Kafka

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1 juin 2022 3 01 /06 /juin /2022 16:46

Partir le matin vers "Unter den Linden" (sous les tilleuls), avenue emblématique de Berlin pour passer "à l'Ouest" par la porte de Brandebourg. Succession de bâtiments démesurés, ministères, musées, opéras, universités, déposés là par les strates successives de la ville re- re-re construite au fil des orages du XXème siècle.

Se faire la réflexion que si l'on a transformé un immeuble grisâtre de Berlin-Est en un hôtel (le mien) tout aussi grisâtre mais évidemment plus confortable, si l'on a rebâti des palais sur des palais, des églises sur des églises, pour préserver l'histoire passée et repartir vers l'avenir, avec une colossale énergie et des finances qui ne le furent pas moins, c'est que nous, Homo Sapiens, avons cette capacité infinie à pérenniser des conditions de vie qui nous semblent être l'idéal immuable de ce que nous appelons progrès. Ce faisant, nous témoignons d'un désolant manque, d'imagination, de capacité de rupture, d'originalité visionnaire, et pour tout dire, nous laissons sans doute guider, plus que nous le croyons, par ce cerveau primitif qui nous dit : "protéger, enfermer, guerroyer..." pour assurer quoi ? la pérennité non pas de la race humaine totale, mais du petit clan auquel nous appartenons.

Inlassablement, nous reconstruisons ville sur ville, puis entrainons ruines sur ruines, et toujours, nous recommençons. Notre vive intelligence, notre ingéniosité sont constamment vouées à l'échec, car nous savons que cela échouera, disparaitra, et déployons pourtant des trésors ahurissants de volonté, de savoir-faire, de matériaux... et d'espérance !

Berlin est probablement à l'image de ce qu'elle fut, avec la tonalité ajoutée du siècle en cours, avec ça et là des ilots de mémoire qui racontent ses erreurs (comme ailleurs on raconte d'autres erreurs), et chacun s'en tire à bon compte, mais sans perspective "autre".

Mémorial des juifs, des tsiganes, des homosexuels, du mur de séparation... et toujours la même humaine chanson : moi d'abord ! reprise en chœur par les milliards de selfies devant chaque lieu remarquable... Et puis.... 

Sous l'arbre en fleurs

le printemps fait trembler

le mur de nos hontes 

On se dit qu'après tout, nous serons peut être un jour capables de retrouver, non pas l'éternité, mais la fraternité puissante des herbes qui s'échappent du bitume !

Berlin
Berlin
Berlin
Berlin
Berlin
Berlin
Berlin
Berlin
Berlin
du coté de Friedrichsain, vestiges du mur, bords de la Spree
du coté de Friedrichsain, vestiges du mur, bords de la Spree
du coté de Friedrichsain, vestiges du mur, bords de la Spree
du coté de Friedrichsain, vestiges du mur, bords de la Spree
du coté de Friedrichsain, vestiges du mur, bords de la Spree

du coté de Friedrichsain, vestiges du mur, bords de la Spree

mémorial labyrinthe des juifs assassinés

mémorial labyrinthe des juifs assassinés

bords de rivière décalés
bords de rivière décalés
bords de rivière décalés
bords de rivière décalés

bords de rivière décalés

Berlin

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 17:22

Bus de nuit vers la Scandinavie, il y a quelques années, lueurs nocturnes et briques alignées. C'est Hambourg, vite traversée. Pour retrouver un jour les canaux glauques, le port immense, l'attirance du lointain.

Car les villes ne parlent pas, elles appellent. Leur débit de sirène est calibré par le grincement des grues et l'espace contraint du béton. Mais il y a toujours une eau qui sommeille, ou rutile. Un fleuve. Chemin d'où la ville s'élance sans compter, sans briser aux méandres arrondis les lignes cadencées de ses architectures, ou les couleurs arrogantes de ses murs vivants.

Dire : oui, je viens. Quartier de Sankt Pauli où caquettent les bordels, immeubles du vieux commerce qui musent en silence, audaces des vaisseaux de pierre, pyramides, pointes acérées des clochers agonisants, tous embarqués vers les eaux froides.

La ville n'est pas la nature, dit-on. Elle avale nos questions, nos rudesses, nos violences. Elle nous ressemble alors, bien plus que nous croyons. Voilà notre Nature. Notre paradoxale volonté.

Hambourg : elle a quelque chose de moi, qui n'aime pas la mer, et ne sait me passer de son exigence.

 

Entrée de mon hôtel ... et le quartier Sankt Pauli.
Entrée de mon hôtel ... et le quartier Sankt Pauli.

Entrée de mon hôtel ... et le quartier Sankt Pauli.

l'Elbe
l'Elbe

l'Elbe

embarquement
embarquement

embarquement

pyramide de Dockland ( bureaux) architecte Hadi Teherani,
pyramide de Dockland ( bureaux) architecte Hadi Teherani,

pyramide de Dockland ( bureaux) architecte Hadi Teherani,

Hambourg
Hambourg
visions contrastées
visions contrastées

visions contrastées

Le port
Le port

Le port

ElbPhilarmonie (architectes Herzog et De Meuron), sur l'emplacement d'un entrepot portuaire
ElbPhilarmonie (architectes Herzog et De Meuron), sur l'emplacement d'un entrepot portuaire

ElbPhilarmonie (architectes Herzog et De Meuron), sur l'emplacement d'un entrepot portuaire

Hafen City
Hafen City

Hafen City

l'eglise St Nicolas détruite en 1943 est un espace mémoriel
l'eglise St Nicolas détruite en 1943 est un espace mémoriel

l'eglise St Nicolas détruite en 1943 est un espace mémoriel

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 12:00

Elles surgissent du sable, des eaux, des corps morts, des roches cinglantes, traversées de chairs brûlées, gardées par le sel du temps, élevant parfois des comptines accordées à la marche et aux jours.

Peu à peu, j'en comprends le sens enfoui qui soulève la croute de mes illusions. "Au passage, prends-moi, disent-elles, emporte-moi dans l'autre néant de la cave et de la maison jaune!"

Souvent, j'obéis, chargeant mes poches, mes sacs, mes regards, de fragments arrachés aux grandes cicatrices du voyage.

Elles ne s'arrêtent pas là. Lorsque je dors, elles secouent la nuit de gémissements reconnaissables. "N'oublie pas que tes rêves se sont nourris des chemins parcourus. Que reste-t-il de nous ?"

Elles se lèvent encore et sarabandent au fond de la lumière, qui n'est pas une lumière, mais une diagonale d'atomes oubliés, une forme expiatrice des ravages et des incendies de la petite histoire.

Parfois je leur réponds, et parfois les ignore.

Quand le capharnaum monte et remonte jusqu'au cadre, je les enferme sans pitié pour leur vie sans objet. Elles-mêmes devenues objets, les Chimères rêveuses se laissent apprivoiser.

Et moi je dors tranquille.

 

Les chimères
Les chimères
Les chimères
Les chimères
Les chimères
Les chimères

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 17:26

géométrie noire

sur la lumière du hangar

volée à l'automne

novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04
novembre 04

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21 juin 2020 7 21 /06 /juin /2020 14:25

Plus de vingt ans après avoir écrit une courte pièce de théâtre appelée "7 jours d'Icare", je retrouve le mythe à l'occasion de 3 linogravures qui m'ont conduit là où je ne pensais plus aller.

Sur une base d'aquarelle, ces trois linos ont été tirées à 6 exemplaires chacune...  et sans trop l'avoir cherché c'est le thème qui s'est imposé à moi ..

Quelqu'un d'intéressé peut, s'il le désire, trouver le texte de cette pièce sur une page de ce blog

le vol d'Icare

le vol d'Icare

L'arbre-labyrinthe

L'arbre-labyrinthe

La femme sans mémoire

La femme sans mémoire

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 14:16

D'abord fermer les yeux

Laisser l'ombre trembler au bord des cils

Apprivoiser le ballet des phosphènes

Attendre...

On dit que la nuit engendre des monstres blancs

Mais derrière les paupières

Se déploient seulement l'exercice du vide

Et la poussière d'un rêve éteint

"intérieur nuit" - eau forte sur zinc et aquatinte

"intérieur nuit" - eau forte sur zinc et aquatinte

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  • : ANISARA
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  • : Chroniques, poésies, photos, créations pour illustrer mes voyages, mes rencontres avec les humains solidaires, avec l'Art et les cultures, ici et partout ailleurs. Livres parus à ce jour : "lettres d'Anisara aux enfants du Togo" (Harmattan), "Villes d'Afrique" et "Voyager entre les lignes" (Ed. Le Chien du Vent)
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