je vais tenter de faire un petit survol d'impressions, même si depuis le cyber ce n'est pas simple de retrouver les images, reconcentrer les sensation et taper sur un clavier anachronique !
essayons...
petit matin gris et plus que frais au départ de Rosporden mardi, une fois dans mon compartiment de première - qui n'est pas le véritable avant gout du voyage, mais plus de places en seconde - je me laisse rattraper par le no man's land où s'inscrit le premier jour : wagon, bus, salle d'attente, avions, attente, avion, taxi. Sourire à ce temps qui me va bien - celui de n'être vraiment nulle part.
le lendemain Dakar : de nuit elle paraissait très urbaine, très autoroutière, très policée, de jour le contraste est flagrant entre le glissement nocturne et la réalité d'une Afrique que je retrouve intacte.
le soir, première gorgée de FLAG depuis 4 ans dans la cour de l'auberge abritée du soleil. Fraicheur dedans, chants d'oiseaux, vacarme de circulation au dehors. Un espace protégé par la barrière du fric, le prix est modeste pourtant; mais il délimite toujours un dedans et un dehors. Un petit vendeur d'eau m'a donné ce matin ma ration stérilisée sous plastique, je n'avais pas de monnaie, il m'a dit : c'est cadeau ! à quelques centaines de mètres, sur la corniche où jai marché deux bons kilomètres, les hotels de luxe ne font de cadeau à personne.
je visite un musée poussiéreux rempli pourtant des inestimables richesse d l'art et de la vie quotidienne del'Afrique: sociétés disparues, écrasées sous la meule de quel progrès ?
le baobab au milieu de la route parle d'unité africaine ...
pour aujourd'hui je m'arrête là, mon temps de connexion est épuisé !