pour un ami poète, Gil Refloch, un véritable connaisseur et amoureux des surréalistes, qui vient de mourir à Brest, cette épitaphe, que j'avais écrite pour lui, il y a vingt ans peut être, lors de nos exercices "Quimper-et-poétique" à la manière de ... Philippe Soupault (qui écrivit donc, dans un recueil, des épitaphes fictives pour tous ses amis surréalistes de l'époque)
et pour Olivier, un de ses bons copains (et un des miens) qui vit un triste temps !
Ci-Gil
Floc et re-floc
et ploc et ploc et ploc
quand la pluie s'est arrêtée,
tu es mort
maintenant on ne sait plus très bien, ni le haut, ni
le bas, ni le profond, ni le vénéneux, ni l'opulent
Plus d'excès aucun
Excepté le trop tard
qui ploque et reploque
dans les flaques brillantes
d'absence illimitée.